Dans le cadre d’une collaboration internationale sur les modifications des ARN, acides nucléiques impliqués dans le transport du message génétique et la synthèse des protéines, une équipe de chercheurs de l’Institut de Biologie Paris-Seine (Sorbonne Université/CNRS)1 vient de mettre en lumière deux gènes de drosophile dont les produits sont capables de modifier ces ARN.

Les résultats de leur étude, publiée le 16 janvier 2020 dans la revue Nucleic Acids Research, caractérisent en détail les défauts moléculaires et physiologiques observés lors d’une perte de fonctions de ces gènes chez la drosophile. Ils pourraient, dans le futur, permettre d’identifier de nouveaux biomarqueurs déterminants dans le diagnostic de certaines maladies.