altMadame Lisette Provencher, senior vice president, operations support, pour United Water, filiale Américaine de Suez Environnement nous parle du problème posé par les pathogènes émergents présents dans les boues produites par les stations d'épurations qui collectent en fin de chaine, les eaux en provenance des usagés urbains.

Les boues d’épuration contiennent des micro-organismes vivants. Une part infime de ces micro-organismes présente un danger infectieux pour l'homme, les anthropo-zoopathogènes. Ces organismes se déclinent en cinq catégories qui sont les virus, les bactéries, les protozoaires, les champignons et les helminthes communément appelés vers parasites.

Ces micro-organismes présentent un danger certain et sont donc pris en compte par les sociétés de gestion de l'eau. La solution la plus adapté semblerait être l'incinération, puis la valorisation du résidu minéral dans l'industrie de la construction et des travaux publics.

Le groupe Suez Environnement est le deuxième groupe mondial dans le domaine de la gestion de l'eau. En 2011 le groupe Suez a réalisé plus de 14 milliards d'euros de chiffre d'affaire contre 13 en 2010.

Interview de Madame Provencher