06 Avril 2018
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Adoptée par le conseil de l’Eurométropole, vendredi 23 mars, la feuille de route «Cadre de vie sain et durable : pour un environnement porteur de qualité de vie et de bien-être » sur le territoire de l’agglomération, jette les bases d’une véritable politique de santé environnementale et fait de Strasbourg la première métropole à se doter d’un tel instrument.
Cette nouvelle feuille de route entend renforcer l’amplitude de l’action de la collectivité dans l’ensemble de ses champs de compétence, en premier lieu dans l’aménagement du territoire pour tendre vers un urbanisme favorable à la santé. C’est une orientation politique forte portée par Robert HERRMANN, président de l’Eurométropole de Strasbourg et président de l’organisme intergouvernemental de recherche-action en urbanisme, construction et architecture (PUCA).
L’ambition de cette feuille de route a bien été comprise par le Sénat dont la commission «environnement» a auditionné très récemment l’élue référente, Françoise SCHAETZEL, conseillère métropolitaine en charge du suivi de la qualité de l’air et de la santé environnementale.
L’objectif est de faire en sorte que la santé environnementale soit mieux prise en compte dans les politiques publiques dont l’Eurométropole a la charge et d’en insuffler les pratiques aux communes membres dans un esprit de coopération et de partage d’expériences.
Pour introduire cette dimension soutenue de qualité de vie et de bien-être dans les différentes politiques de l’agglomération, quatre champs d’action ont été retenus :
Sur un autre terrain, la vulnérabilité du territoire au changement climatique et ses retombées sur la santé feront l’objet d’une étude spécifique. Il est également prévu de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens et de la faciliter en intégrant cet objectif dans la clause environnementale de la commande publique.
Certaines de ces actions, inscrites dans le Contrat Local de santé II de l’Eurométropole ou relevant du Pacte d’innovation de l’Eurométropole ont d’ores et déjà débuté et s’articulent au Plan Climat 2030 de l’Eurométropole en cours d’élaboration.
Plusieurs communes de l’Eurométropole sont, quant à elles, déjà à l’origine d’initiatives vertueuses en vue d’assainir le cadre de vie de leurs habitants. Ainsi de la Ville de Strasbourg, qui a choisi de remplacer les barquettes plastiques par des plats inox dans les cantines scolaires, et d’adhérer à la charte «Territoire sans perturbateurs endocriniensÂÂ ». Les communes de Holtzeim et Plobsheim se sont lancées pour leur part dans une expérimentation de capteurs pédagogiques pour mesurer la qualité de l’air à l’intérieur des écoles.