L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) met à disposition des patients et des professionnels de santé le rapport complet de l’étude de pharmaco-épidémiologie sur le risque de méningiome lors d’une utilisation prolongée de l’acétate de cyprotérone (Androcur et ses génériques).

Cette étude, réalisée par l’Assurance maladie et le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) EPI-PHARE en coopération avec le service de neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière, a permis de préciser en vie réelle la relation entre la prise de l’acétate de cyprotérone et l’apparition de méningiome.

La mise en évidence d’une augmentation du risque de méningiome avec la durée d’utilisation, la posologie et l’âge des patients exposés à l’acétate de cyprotérone, a conduit, depuis juin 2018, à la mise œuvre de plusieurs mesures de renforcement de l’information et des conditions de prescription et de délivrance de l’acétate de cyprotérone (Androcur et ses génériques), pour réduire l’exposition à ce risque.

L’ANSM met désormais à disposition des patients et des professionnels de santé le rapport complet de cette étude :

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