altL’humanité a toujours connu des catastrophes sanitaires. Mais la concentration de populations souvent déshéritées vivant dans des conditions d’hygiène précaires, l’essor du transport aérien sur la planète toute entière, les nouvelles conditions d’élevages extensifs d’animaux, l’apparition de nouveaux vecteurs de transmission des maladies du fait du changement climatique, autant de facteurs qui créent potentiellement les conditions idéales pour l’irruption brutale de bombes sanitaires ignorant les frontières.

Déjà, les maladies émergentes, dont 75 % sont d’origine animale (comme le Sida ou les grippes), ont quadruplé au cours des cinquante dernières années. Dans les pays du Sud, ces maladies (comme le virus de la fièvre Ebola, la dengue, le chikungunya ou la fièvre du Nil) sont déjà à l’origine d’environ 43 % des décès. Les dernières crises sanitaires comme le SRAS, E. coli ou O104 : H4 constituent des menaces sérieuses pour les populations humaines.

A la différence des nombreux colloques consacrés au sujet, cet atelier n’a pas vocation à traiter principalement l’aspect scientifique des maladies émergentes infectieuses, mais plutôt à croiser les regards des différents acteurs pour anticiper les mesures de politique publique en France comme à l’étranger afin d’éviter les scénarii catastrophes.

L’atelier fera l’objet d’un compte rendu intégral publié dans le cadre d’un rapport de la délégation sénatoriale à la prospective.

Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin, rapporteur.
http://blogs.senat.fr/maladies-emergentes



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