| 29 Mai 2013
Le  syndicat Bioprat continue de dénoncer la réforme de la  biologie  médicale, votée au Sénat le 16 mai 2013, pensée pour servir  les intérêts  des grands groupes financiers, cette réforme oblige les  biologistes à  céder leur laboratoires qui sont dès lors vidés de leur  personnel  qualifié. Une casse sanitaire et sociale illustrée par les  200  licenciements annoncés récemment par la direction du laboratoire   Biomnis.
 
 En dépit des récents articles de presse du Nouvel Observateur et du Point démontrant que la réforme de la biologie médicale n’est que le fruit d'une collusion politico financière orchestrée par un   syndicaliste influent et l’homme politique Jérôme Cahuzac, le Sénat a   voté le texte le 16 mai 2013, sans prendre en compte les protestations   de l'ensemble de la profession. 
 
 Pour   préparer le terrain, pendant près de 15 ans la biologie a connu des   baisses tarifaires tous les deux ans, des rapports à charges, des   attaques régulières dans les médias, le tout sur fond de dénigrement   permanent.
 
 Elaborée   en 2007 après dix ans de lobbying acharné, cette réforme livre ainsi   l'ensemble d'une profession à l'avidité du secteur de la finance.   L’accréditation portée par le COFRAC finissant de démanteler un secteur   de santé sous le prétexte d'en renforcer la qualité.
 
 Un   argument répétée en boucle par tous les politiques pour dissimuler   cette pure et simple mise en vente, tout en neutralisant  les   contradicteurs.
 
 Afin   d’accélérer la mise en vente des laboratoires les ARS ajoutent aux   dégâts de la réforme une pression inouïe en les obligeant à se soumettre   au COFRAC au 31 mai, alors que le nouveau texte reporte cette date.
 
 Devant   cette situation intolérable, le Syndicat BIOPRAT va déposer un recours   en conseil constitutionnel contre cette réforme et demande à la  ministre  de la santé Marisol Touraine de différer la date limite de  l’entrée  dans l’accréditation fixée au 31 mai.