Écrit par Gilles Pargneaux			
				
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				04 Juillet 2013			
			
				
		
				
				
		 Strasbourg – jeudi 4 juillet 2013 – La Cour Européenne de Justice  (CEJ) a condamné, ce jeudi 4 juillet 2013, la Commission européenne pour  avoir refusé l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du  médicament  orphelin ORPHACOL, commercialisé par le laboratoire CTRS. Gilles PARGNEAUX,  eurodéputé socialiste, membre de la commission environnement, santé et  sécurité alimentaire du Parlement européen (PE) salue cette décision :
Strasbourg – jeudi 4 juillet 2013 – La Cour Européenne de Justice  (CEJ) a condamné, ce jeudi 4 juillet 2013, la Commission européenne pour  avoir refusé l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du  médicament  orphelin ORPHACOL, commercialisé par le laboratoire CTRS. Gilles PARGNEAUX,  eurodéputé socialiste, membre de la commission environnement, santé et  sécurité alimentaire du Parlement européen (PE) salue cette décision :
« Je  me félicite que la CEJ ait invalidé tous les arguments que la  Commission européenne met en avant depuis plus de deux ans pour  justifier le refus d’octroi d’AMM de ce médicament orphelin traitant  deux maladies rares du foies. J’ai donc la confirmation que l’ensemble  des réponses fournies à mes questions parlementaires ou lors des  échanges qu’on a pu avoir sur ce dossier en commission ENVI étaient  spécieuses. Contrairement à ce que me disait la Commission, ce  médicament pouvait bien prétendre à un usage bien établi et les données  cliniques à l’appui de la demande d’AMM étaient bien suffisantes ».
Gilles PARGNEAUX poursuit : « Je  souhaite maintenant que la Commission européenne reconnaisse son erreur  et accorde l’AMM à ce médicament dans les meilleurs délais et de ce  dans l’intérêt des patients. On estime à 90 le nombre maximum de  patients pouvant être atteints en Europe et actuellement une vingtaine  est répertoriée en France, au Royaume-Uni, en Italie et au Portugal ».
L'eurodéputé conclut : « Nous  devrons également tirer les conclusions de l’entêtement bureaucratique  dont a fait preuve la Commission européenne, notamment dans le cadre de  la procédure de comitologie. Certaines manœuvres, notamment le fait de  convoquer autant de fois qu’elle le voulait le comité d’examen des Etats  membres jusqu’à avoir satisfaction, restent à élucider.  Ce refus  d’octroi d’AMM était en effet sans précédent ; habituellement la  Commission européenne suit systématiquement les avis de l’Agence  européenne des médicaments qui dès le départ avait reconnu que ce  médicament était vital. Justice a donc été faite. »