23 Mars 2017
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·veiller à ce que tous les personnels de santé travaillent dans un environnement sûr ;
· communiquer rapidement les données de la recherche pour orienter les mises à jour des politiques nationales et mondiales concernant la tuberculose.
Des lignes directrices à l’action
La protection des droits humains, l’éthique et l’équité sont des principes à la base de la Stratégie OMS pour mettre fin à la tuberculose. Mais ces principes ne sont pas faciles à appliquer sur le terrain. Les patients, les communautés, les personnels de santé, les responsables politiques et d’autres parties prenantes sont souvent confrontés à des conflits et à des dilemmes éthiques. La crise actuelle de la tuberculose multirésistante (tuberculose‑MR) et la menace qu’elle représente pour la sécurité sanitaire aggravent encore la situation.
«Nous ne réussirons à atteindre nos buts ambitieux de mettre fin à l’épidémie de tuberculose et d’instaurer la couverture sanitaire universelle qu’avec des interventions efficaces, fondées sur des bases factuelles et guidées par un cadre éthique rationnel et le respect des droits de l’homme. C’est sur cela que repose l’aspiration des ODD de ne laisser personne de côté», a expliqué le Dr Mario Raviglione, Directeur à l’OMS du Programme mondial de lutte contre la tuberculose.
«Les lignes directrices que nous avons publiées aujourd’hui visent à identifier les difficultés en matière d’éthique auxquelles la prestation des soins contre la tuberculose est confrontée et soulignent les mesures essentielles pouvant être prises pour les résoudre», a-t-il ajouté.
La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose est l’occasion de mobiliser la volonté politique et l’engagement social pour progresser davantage dans nos efforts visant à mettre fin à la tuberculose. Cette année, elle marque un nouvel élan aux plus hauts niveaux avec l’annonce de la première conférence ministérielle mondiale pour mettre fin à la tuberculose qui se tiendra à Moscou en novembre 2017.
«La conférence ministérielle mondiale soulignera le besoin d’une action multisectorielle accélérée contre la tuberculose dans le cadre des objectifs de développement durable», a déclaré le Dr Ren Minghui, Sous-Directeur général pour le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et les maladies tropicales négligées. «Elle insistera sur le fait que l’action mondiale contre la résistance aux antimicrobiens doit comporter une optimisation des soins, de la surveillance et de la recherche pour s’attaquer d’urgence à la tuberculose-MR.»
Cette conférence orientera les travaux de la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies qui doit se tenir en 2018.