altSi la plupart des virus sont capables de se répliquer seuls dans les cellules qu'ils infectent, ce n'est pas le cas du virus de l'hépatite D (VHD). Celui-ci a besoin que le virus de l'hépatite B (VHB) co-infecte une cellule afin de se transmettre à d'autres cellules.


En effet, le VHD ne possède pas de gènes codant les protéines d'enveloppe virale sans lesquelles il est incapable de sortir d'une cellule pour en infecter une autre, mais utilise celles du VHB.


Cette interaction, rare au sein des virus animaux, fait l'objet d'une étude de l'équipe de François-Loïc Cosset, directeur de recherche CNRS au Centre international de recherche en infectiologie (CIRI, CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard - Lyon 1/Inserm).


Ces recherches, soutenues par l'ANRS, démontrent dans un modèle de souris au foie humanisé, que le VHD est capable in vitro et in vivo d'utiliser l'enveloppe d'autres virus que celle du VHB, comme celle du virus de l'hépatite C et de virus d'autres genres, comme celui de la dengue.


Ces résultats sont parus dans Nature Communications.

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