| 22 Janvier 2020
 Genève 20 january 2020-Les  fumeurs de cigarettes courent un risque beaucoup plus grand que les  non-fumeurs d’être atteints de complications postopératoires, dont de  troubles de la fonction cardiaque ou pulmonaire, d’infections et de  retards ou de troubles de la cicatrisation.
Genève 20 january 2020-Les  fumeurs de cigarettes courent un risque beaucoup plus grand que les  non-fumeurs d’être atteints de complications postopératoires, dont de  troubles de la fonction cardiaque ou pulmonaire, d’infections et de  retards ou de troubles de la cicatrisation.
 Mais de nouvelles données montrent qu’en cas d’arrêt du tabac quatre  semaines ou plus avant un acte chirurgical, les risques de complications  sont plus faibles et les résultats à six mois sont meilleurs. L’arrêt  du tabac diminue également les risques de complications pendant  l’anesthésie.
 
 Une étude menée conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé  (OMS), l’Université de Newcastle, l’Australie et la Fédération mondiale  des sociétés d’anesthésiologistes montre qu’au bout de quatre semaines  d’abstinence, chaque semaine sans tabac améliore l’état de santé de 19 %  en raison d’une meilleure irrigation des organes vitaux.
 
 «Le rapport fournit des données montrant qu’il est bénéfique de  reporter les interventions chirurgicales mineures ou non urgentes afin  de donner aux patients la possibilité d’arrêter de fumer pour que leur  état de santé s’améliore», dit le Dr Vinayak Prasad, de l’Initiative pour un monde sans tabac de l’Organisation mondiale de la Santé.
 
 La nicotine et le monoxyde de carbone présents dans les cigarettes  peuvent faire baisser la concentration d’oxygène et accroître  considérablement le risque de complications cardiaques après un acte  chirurgical. La consommation de tabac à fumer entraîne aussi des lésions  pulmonaires qui réduisent l’apport de l’organisme en oxygène, ce qui  accroît le risque de complications pulmonaires postopératoires. Le fait  de fumer du tabac perturbe le système immunitaire, ce qui peut retarder  la cicatrisation et accroître le risque d’infection du site opératoire.  Le fait de fumer ne serait-ce qu’une seule cigarette diminue les  capacités de l’organisme à utiliser les nutriments nécessaires à la  cicatrisation.
 
 «Les complications postopératoires représentent une lourde charge pour  les agents de santé et les patients. Les médecins assurant les soins  primaires, les chirurgiens, le personnel infirmier et les familles ont  un rôle important à jouer pour aider les patients à arrêter de fumer à  tous les stades des soins, en particulier avant une opération  chirurgicale », explique le Dr Shams Syed, Coordonnateur  chargé de la qualité des soins à l’OMS. L’OMS invite les pays à intégrer  des programmes de sevrage tabagique et des campagnes de sensibilisation  dans leurs systèmes de santé pour mieux faire connaître ce problème et  pour aider les gens à arrêter de fumer.









