altL’essai clinique ANRS STATIS, qui visait à comparer les bénéfices et les risques de deux stratégies de lutte contre la tuberculose chez des personnes infectées par le VIH fortement immunodéprimées vivant dans un pays à ressources limitées, vient de livrer ses conclusions.

Dans un
article publié hier dans le New England Journal of Medicine (NEJM), l’équipe de l’essai promu par l’ANRS explique qu’elle n’observe pas, au bout de 24 ou 48 semaines de suivi, de supériorité d’un traitement antituberculeux donné systématiquement par rapport à un traitement donné uniquement en cas de tuberculose documentée après des tests diagnostiques répétés chez des adultes à un stade avancé de l’infection par le VIH, non suspects de tuberculose et prêts à débuter leur traitement antirétroviral.
Le Pr François-Xavier Blanc (service de pneumologie, L'Institut du Thorax, Centre Hospitalier Universitaire de Nantes et Université de Nantes) et l’équipe de l’essai STATIS observent en revanche des effets indésirables plus fréquents chez les patients ayant reçu un traitement systématique.

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

Vitrines Sociétés

Voir toutes les vitrines