| 07 Février 2013
 Le  mélanome cutané est rare mais c’est le plus grave des cancers de la  peau car il a une capacité à métastaser élevée. Sa détection précoce  garantit de meilleures chances de guérison car elle permet d’intervenir  avant la phase d’extension métastatique.
Le  mélanome cutané est rare mais c’est le plus grave des cancers de la  peau car il a une capacité à métastaser élevée. Sa détection précoce  garantit de meilleures chances de guérison car elle permet d’intervenir  avant la phase d’extension métastatique.
Le risque de mélanome cutané  est augmenté chez les personnes ayant une ou plusieurs des  caractéristiques suivantes : un phototype cutané de type I ou II, une  peau claire, des cheveux roux ou blonds, des yeux de couleur claire, des  éphélides (tâches de rousseur), un nombre de nævus > 40, des nævus  atypiques, un nævus congénital de diamètre > 20 cm, des antécédents  de coups de soleil (quel que soit l’âge auquel ils sont survenus), une  exposition chronique au soleil ou aux UV artificiels, notamment avant  l’âge de 35 ans (présence de dommages actiniques [kératose par exemple]  témoignant de cette exposition répétée aux UV), des antécédents  personnels ou familiaux de mélanome cutané.
Le risque relatif de  mélanome cutané le plus élevé est lié à des facteurs sur lesquels il  n’est pas possible d’agir, car ce sont des caractéristiques  phénotypiques ou des facteurs génétiques. C’est pourquoi les sujets à  risque doivent être identifiés par le médecin traitant et orientés  systématiquement vers le dermatologue qui assurera leur surveillance.
Les  messages de prévention concernent principalement les risques liés à  l’exposition aux UV, qu’ils soient naturels ou artificiels.
Pour en savoir plus, voir la recommandation en santé publique et le rapport d’orientation sur le « Mélanome cutané » sur les sites de la HAS et de l’Inca.









