Écrit par délégation socialiste française au Parlement européen			
				
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				15 Février 2013			
			
				
		
				
				
		 Ce  nouveau scandale alimentaire révèle des dysfonctionnements dans les  Etats membres et des lacunes dans la législation européenne. La France a  fait mercredi des propositions fortes pour combler ces « trous noirs ».
Ce  nouveau scandale alimentaire révèle des dysfonctionnements dans les  Etats membres et des lacunes dans la législation européenne. La France a  fait mercredi des propositions fortes pour combler ces « trous noirs ».
 
 
 
« Plusieurs Etats  veulent tirer les enseignements de cette affaire en proposant un  renforcement de la réglementation européenne, notamment via une  information obligatoire sur l’origine de la viande entrant dans la  composition des plats cuisinés et autres préparations », analyse Gilles Pargneaux.
 
 
 
« L’action volontariste de Stéphane Le Foll et de Benoît Hamon permettra, je l’espère, de changer les positions passées du Conseil et  de la droite parlementaire : lors de la bagarre sur l’étiquetage des  denrées alimentaires, c’est la droite qui a bloqué nos ambitions en  matière de traçabilité en première lecture, puis le Conseil en deuxième  lecture, imposant ainsi une législation laxiste. Maintenant, nous devons  exiger de l’industrie agroalimentaire qu’elle sache et informe les  consommateurs d’où viennent les matières premières qu’elle utilise » souligne Bernadette Vergnaud.
 
 
 
« La mobilisation en  urgence d’EUROPOL et de l'office alimentaire et vétérinaire risque de  révéler d’autres affaires, et au-delà d’escroqueries commerciales nous  ne sommes par à l’abri de menaces sanitaires, avec des risque pour la  santé des consommateurs : hier, trois carcasses de cheval provenant  d'abattoirs britanniques et contenant des traces de phenylbutazone, un  anti-douleur nocif pour la santé humaine, viennent d’être découvertes.  Heureusement, elles ont été interceptées avant leur entrée dans la  chaîne alimentaire » ajoute Eric Andrieu.
 
 
« Comme pour la finance  prédatrice, l’appât du gain est la cause de ces manquements à la loi :  l’échelle des sanctions doit être revue et devenir réellement  dissuasive. Il n’est pas moral qu’une délinquance en col blanc puisse  continuer ses méfaits après des condamnations insuffisantes, comme c’est  le cas pour l’un des trader dans cette affaire » insiste Catherine Trautmann.
 
 
 
« Enfin,  on est évidemment choqué par l’annonce faite hier par la Commission  européenne d’autoriser le retour des farines animales pour les poissons  d'élevage. Malheureusement, le vote du Parlement européen obligeant le  débarquement des rejets et autorisant leur transformation en farines  animales avait bien pour vocation d’alimenter l’aquaculture. Ce mode  d'alimentation était prohibé dans l'Union européenne depuis la crise de  la « vache folle ». Faut il avoir le sens politique d'une huitre pour  abimer ainsi la perception que se font de l’Europe les citoyens ? Nous  demandons à la Commission de revenir immédiatement sur cette décision », conclut Isabelle Thomas.
		
		
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