Écrit par Corse net Infos			
				
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				18 Février 2013			
			
				
		
				
				
		
 Jean-Jacques Panunzi, président du conseil général de la  Corse-du-sud accompagné de Nathalie Ruggeri, présidente de l’ ADEGE  (Agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces  naturels ), a présidé, récemment à l’hôtel Radisson Blu à Agosta plage,  le séminaire de clôture du projet REDLAV  Corse-Sardaigne-Ligurie-Toscane, (Réseau transfrontalier de  démoustification et de  Lutte Anti Vectorielle),  un programme  communautaire de coopération transfrontalière Italie-France Maritime  2007/2013, dont le chef de file n’est autre que le conseil général. Ce  séminaire avait pour objet de dresser le bilan de trois années de  coopération technique et scientifique en matière de lutte anti  vectorielle et de démoustication.
Jean-Jacques Panunzi, président du conseil général de la  Corse-du-sud accompagné de Nathalie Ruggeri, présidente de l’ ADEGE  (Agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces  naturels ), a présidé, récemment à l’hôtel Radisson Blu à Agosta plage,  le séminaire de clôture du projet REDLAV  Corse-Sardaigne-Ligurie-Toscane, (Réseau transfrontalier de  démoustification et de  Lutte Anti Vectorielle),  un programme  communautaire de coopération transfrontalière Italie-France Maritime  2007/2013, dont le chef de file n’est autre que le conseil général. Ce  séminaire avait pour objet de dresser le bilan de trois années de  coopération technique et scientifique en matière de lutte anti  vectorielle et de démoustication.
 

Des chercheurs, médecins, et sociologues sont intervenus  tout au long de la journée pour faire le point sur leurs travaux  relatifs aux risques d’épidémies. La présentation des équipes du LAV  (Lutte Anti Vectorielle) et celle des engins de lutte exposés pour  l’occasion ont été faites dans la matinée, suivies par la visite d’une  exposition exceptionnelle, du matériel scientifique et d’un laboratoire  de recherches spécialement reconstitué. Des ateliers pédagogiques  avaient été mis en place l’après midi à l’attention des jeunes élèves  d’Ajaccio.
Les italiens présent set ayant participé au  projet REDLAV ont, quant à eux, dévoilé les outils de communication «  grand public », ainsi qu’un rapport d’études sur les tics. 
 
 Lancé en 2012
Lancé en 2010, le projet REDLAV, financé à 75% par l’Union européenne  (FEDER),  avait pour objectif de mettre en commun les méthodes de lutte  anti-vectorielle et des épidémies. Il réunissait cinq partenaires dont  le but était de réduire les nuisances dans le respect des milieux  naturels.
Le conseil général de Corse-du-Sud, porteur  d’une double mission de lutte anti vectorielle et de confinement de la  maladie dans les zones urbaines et naturelles; le conseil général de  Haute-Corse, qui assurait le service de surveillance sur des supports et  des activités de sensibilisation du public à l’égard des risques de  maladies transmises par les moustiques ; la Province di Oristano,  engagée dans la lutte contre les organismes nuisibles et les parasites  des humains, des animaux et des plantes ; l’Azienda Sanitaria Locale n.2  di Lucca, direction de la prévention en santé publique vétérinaire, qui  mène, prévention et contrôle dans la région de la Toscane dans la mise  en œuvre du Plan Régional de santé, pour garantir le droit à la santé  des citoyens, et l’Istituto Zooprofilattico Sperimentale del Piemonte  Liguria e Valle d’Aosta, service de santé qui exerce ses compétences sur  la santé animale, la surveillance épidémiologique, l’hygiène  alimentaire et l’élevage.
Un plan d’action, de grande  envergure, a été proposé. Il s’articule autour de points précis comme  l’amélioration des connaissances et des techniques de lutte  antivectorielles dans l’espace, le développement d’une stratégie commune  de contrôle transfrontalier antivecteur en matière de traitement  biologique, chimique, mécanique et physique, l’amélioration de la  prévention du risque sanitaire, l’action d’information et de  sensibilisation (site web, matériel d’information, logo) et  l’institution d’un observatoire  pour le monitorage entomologique.
La lutte antimoustique présente le programme REDLAV,  représente  l’effort majeur de ce plan, qui comprend les luttes anti larvaire et  antimoustique. Une exposition photo intitulée « Occhiata » était  d’ailleurs à disposition des visiteurs lors de ce séminaire, galerie de  photos originales de moustiques du stade larvaire au stade adulte.
 
 
 
Budget multiplié par quatre
 
Photos Marilyne SANTI
En présence de nombreux élus, principalement de  Corse-du-Sud, Jean-Jacques Panunzi a détaillé son action depuis 2007  date à laquelle l’Etat a transféré la compétence au Département.  Promettant de consacrer de nouveaux moyens à ses services, le président a  annoncé la mise en service d’un numéro vert à l’été 2013. Une  initiative qui devrait permettre aux victimes de nuisances de se  signaler via un centre d’appel téléphonique intégré au service LAV, qui  déclenchera une intervention sur le lieu de domicile ou professionnel  sous 48 heures. Un traitement adapté ne sera envisagé qu’après une étude  du cas, le tout dans le respect de l’environnement, sans qu’aucune  technique et aucun produit ne soit dissocié de la dimension écologique  en vigueur.
Si le risque de paludisme est moins  prégnant dans notre île, les inquiétudes liées à la présence du  moustique demeurent elles toujours présentes. Car au paludisme  sont  venues s’ajouter d’autres menaces, désormais à nos portes. Je pense en  particulier au Chikungunya et à la dengue dont plusieurs cas, parfois  graves, ont dernièrement été recensés chez nos voisins d’Emilie-Romagne  et de Provence-Alpes-Côte d’Azur. 
Qui n’a pas  également à l’esprit l’épidémie aussi imprévisible que foudroyante qui a  frappé en 2005 nos compatriotes insulaires de La Réunion, affectant en  quelques mois à peine près de 40 % de la population ?
Sans  être alarmiste, et je m’exprime sous le contrôle de nos éminents  experts, la présence avérée depuis peu en Corse-du-Sud du moustique  Anophèle et du moustique Tigre est venue augmenter significativement le  risque pour nos populations de contracter le paludisme, la dengue ou le  Chikungunya.
C’est dire si j’ai conscience de la  responsabilité des pouvoirs publics en matière de Lutte Anti  Vectorielle et plus particulièrement de la responsabilité qui est celle  du Département depuis que cette compétence a été transférée par l’Etat, a souligné Jean-Jacques Panunzi.
En 6 ans, le budget alloué par le Département au service a ainsi été  multiplié par quatre pour atteindre cette année 1,6 million d’euros et  les effectifs sont passés de 15 à 40 agents, tous formés aux techniques  de lutte et de prévention. 35 d’entre eux sont donc aujourd’hui présents  sur trois secteurs géographiques distincts : l’agglomération  ajaccienne, Propriano et Porto-Vecchio.
Au vu du  développement des établissements touristiques, des domiciles des  particuliers et des lieux plus sensibles comme les écoles ou les  crèches, qui sont déjà passées en 6 ans de 2 000 à plus de 10 000 par  an, le CG2A a décidé de renforcer les moyens mis à la disposition des  particuliers comme des professionnels à compter de l’été 2013.
		
		
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