| 01 Mars 2013
 Genève / Kinshasa (CICR) – Alors  que les combats ont repris dans la  province du Nord-Kivu (est de la  République démocratique du Congo),  notamment à Kitchanga (territoire de  Masisi) et dans le territoire de  Nyiragongo (nord de Goma), les  équipes du Comité international de la  Croix-Rouge (CICR) se mobilisent  pour venir en aide aux civils et aux  blessés.
Genève / Kinshasa (CICR) – Alors  que les combats ont repris dans la  province du Nord-Kivu (est de la  République démocratique du Congo),  notamment à Kitchanga (territoire de  Masisi) et dans le territoire de  Nyiragongo (nord de Goma), les  équipes du Comité international de la  Croix-Rouge (CICR) se mobilisent  pour venir en aide aux civils et aux  blessés.
« À Kitchanga, où les combats font rage depuis mercredi, des patients et des membres du personnel de l’hôpital Saint-Benoît ont été blessés par l'explosion d'un obus », explique Fréderic Boyer, chef de la sous-délégation du CICR à Goma. « Nous sommes profondément préoccupés par le sort des patients et du personnel de l’hôpital Saint-Benoît. Pour les habitants de Kitchanga et de la région, l’accès à des soins adéquats représente déjà un énorme défi, vu le manque d'équipement dans les structures médicales, la pénurie de personnel qualifié et le nombre limité de centres hospitaliers. »
Même si rien ne permet de penser que l’hôpital a été délibérément pris pour cible, le CICR rappelle que le personnel médical ainsi que les hôpitaux, les dispensaires et autres établissements à usage médical doivent être respectés en toutes circonstances.
Les équipes du CICR ont assuré la prise en charge chirurgicale de plus de 26 blessés de guerre civils et militaires provenant de Kitchanga. L'équipe chirurgicale du CICR travaille sans relâche à l'hôpital N'Dosho de Goma, où des tentes et des lits supplémentaires ont été mis en place pour accroître la capacité de prise en charge des blessés provenant des différentes zones de conflit du Nord-Kivu.
Le CICR est très inquiet du sort des milliers de civils qui fuient actuellement les zones de combat. Ces personnes doivent être respectées et protégées, ainsi que leurs biens. Les équipes du CICR suivent la situation de près afin de porter assistance aux personnes les plus vulnérables, qui ont été particulièrement touchées par les combats.









