Écrit par Académie de Médecine
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08 Juin 2013
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font-family:"Times New Roman","serif";}
Conférence invitée
Peut-on réformer les études de médecine par Dominique PERROTIN (Président de la Conférence des
doyens des facultés de médecine)
Séance dédiée au VIH
(Organisateur :
François BRICAIRE)
Introduction par François BRICAIRE
Communications
Infection par le VIH : cas particulier des
Asymptomatiques à Long Terme (ALT) par
Jade GHOSN (Unité Fonctionnelle de Thérapeutique en Immuno-Infectiologie,
Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, CHU Hôtel Dieu, e-mail :
jade.ghosn@htd.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Après une
phase de latence clinique d’environ 8 à 9 ans en moyenne, l’infection par le
VIH évolue, en histoire naturelle, vers l’apparition de maladies opportunistes
graves puis de la mort du fait de la destruction progressive du système
immunitaire. Il existe cependant deux groupes de patients infectés par le VIH
et chez lesquels l’évolution naturelle de la maladie, c’est-à-dire en l’absence
de tout traitement, est particulière : les Asymptomatiques à Long Terme
d’une part, et les Contrôleurs Spontanés du VIH d’autre part. Nous nous
intéresserons ici aux Asymptomatiques à Long Terme (ALT), qui représentent
5 % des personnes vivant avec le VIH. Il s’agit d’un groupe de patients
caractérisé par la persistance d’un état clinique asymptomatique associé à un
statut immunitaire normal pendant plus de 8 ans, en l’absence de tout
traitement et indépendamment du niveau de la charge virale plasmatique. Plusieurs
particularités ont été identifiées chez ces sujets. Ils sont caractérisés par
un état génétique particulier incluant certains allèles HLA (notamment B27 et
B57) et par un polymorphisme au niveau des corécepteurs cellulaires du VIH. Les
sujets ALT sont capables de développer des réponses T et NK intenses. Le
développement d’anticorps neutralisants anti-VIH n’est pas plus important
quantitativement que chez les patients « classiques » infectés par le
VIH, mais cette réponse anticorps neutralisante est caractérisée
qualitativement par une production plus importante d’IgG2 et d’anticorps à
large spectre. Une forte activité des lymphocytes T CD8 spécifiques
anti-VIH-Gag a également été démontrée chez ces sujets. Ces caractéristiques
génétiques et immunologiques seraient à l’origine d’une protection des cellules
lymphocytaires T centrales mémoire contre l’infection par le VIH. Cette
protection limiterait la constitution du réservoir cellulaire du VIH, ce
réservoir étant aujourd’hui le principal obstacle à l’éradication virale. La
poursuite de travaux visant à améliorer la compréhension de la nature et de la
distribution des réservoirs viraux au sein des différentes catégories de
cellules immunitaires, ainsi que des mécanismes immunogénétiques contribuant au
contrôle de ces réservoirs viraux chez ces sujets ALT sont d’importance majeure
pour la définition de futures stratégies thérapeutiques ou vaccinales.
Un dépistage
élargi et une prise en charge thérapeutique précoce par Roland TUBIANA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière, e-mail :
roland.tubiana@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Vers l’éradication du virus VIH ? par Christine KATLAMA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière - Université Pierre et Marie Curie, Unité
INSERM U943, e-mail :
christine.katlama@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Si les traitements antirétroviraux ont en une
quinzaine d’années révolutionné le pronostic de l’infection VIH, la nécessité
de les maintenir toute la vie, les comorbidités associées, les effets
secondaires à long terme, le coût de ces traitements encore inaccessibles à
tous ont conduit la communauté scientifique à reposer la question de
l’éradication du VIH ou tout au moins sa rémission sans traitement
antirétroviral. Le défi est d’envergure car la persistance du virus dans
l’organisme est la résultante de phénomènes complexes qui associent la latence
du VIH intégré sous forme de réservoir, la persistance d’une réplication à bas
bruit entretenue ou causée par une activation immunitaire persistante malgré la
suppression de la réplication sous traitement antirétroviral. La recherche
implique une meilleure connaissance des mécanismes fondamentaux qui régissent
cette latence virale, les liens entre système immunitaire de l’hôte et le VIH.
LES
MARDIS DE L'ACADEMIE DE MEDECINE
Mardi 11 juin 2013, 14h30
Conférence invitée
Peut-on réformer les études de médecine par Dominique PERROTIN (Président de la Conférence des
doyens des facultés de médecine)
Séance dédiée au VIH
(Organisateur :
François BRICAIRE)
Introduction par François BRICAIRE
Communications
Infection par le VIH : cas particulier des
Asymptomatiques à Long Terme (ALT) par
Jade GHOSN (Unité Fonctionnelle de Thérapeutique en Immuno-Infectiologie,
Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, CHU Hôtel Dieu, e-mail :
jade.ghosn@htd.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Après une
phase de latence clinique d’environ 8 à 9 ans en moyenne, l’infection par le
VIH évolue, en histoire naturelle, vers l’apparition de maladies opportunistes
graves puis de la mort du fait de la destruction progressive du système
immunitaire. Il existe cependant deux groupes de patients infectés par le VIH
et chez lesquels l’évolution naturelle de la maladie, c’est-à-dire en l’absence
de tout traitement, est particulière : les Asymptomatiques à Long Terme
d’une part, et les Contrôleurs Spontanés du VIH d’autre part. Nous nous
intéresserons ici aux Asymptomatiques à Long Terme (ALT), qui représentent
5 % des personnes vivant avec le VIH. Il s’agit d’un groupe de patients
caractérisé par la persistance d’un état clinique asymptomatique associé à un
statut immunitaire normal pendant plus de 8 ans, en l’absence de tout
traitement et indépendamment du niveau de la charge virale plasmatique. Plusieurs
particularités ont été identifiées chez ces sujets. Ils sont caractérisés par
un état génétique particulier incluant certains allèles HLA (notamment B27 et
B57) et par un polymorphisme au niveau des corécepteurs cellulaires du VIH. Les
sujets ALT sont capables de développer des réponses T et NK intenses. Le
développement d’anticorps neutralisants anti-VIH n’est pas plus important
quantitativement que chez les patients « classiques » infectés par le
VIH, mais cette réponse anticorps neutralisante est caractérisée
qualitativement par une production plus importante d’IgG2 et d’anticorps à
large spectre. Une forte activité des lymphocytes T CD8 spécifiques
anti-VIH-Gag a également été démontrée chez ces sujets. Ces caractéristiques
génétiques et immunologiques seraient à l’origine d’une protection des cellules
lymphocytaires T centrales mémoire contre l’infection par le VIH. Cette
protection limiterait la constitution du réservoir cellulaire du VIH, ce
réservoir étant aujourd’hui le principal obstacle à l’éradication virale. La
poursuite de travaux visant à améliorer la compréhension de la nature et de la
distribution des réservoirs viraux au sein des différentes catégories de
cellules immunitaires, ainsi que des mécanismes immunogénétiques contribuant au
contrôle de ces réservoirs viraux chez ces sujets ALT sont d’importance majeure
pour la définition de futures stratégies thérapeutiques ou vaccinales.
Un dépistage
élargi et une prise en charge thérapeutique précoce par Roland TUBIANA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière, e-mail :
roland.tubiana@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Vers l’éradication du virus VIH ? par Christine KATLAMA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière - Université Pierre et Marie Curie, Unité
INSERM U943, e-mail :
christine.katlama@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Si les traitements antirétroviraux ont en une
quinzaine d’années révolutionné le pronostic de l’infection VIH, la nécessité
de les maintenir toute la vie, les comorbidités associées, les effets
secondaires à long terme, le coût de ces traitements encore inaccessibles à
tous ont conduit la communauté scientifique à reposer la question de
l’éradication du VIH ou tout au moins sa rémission sans traitement
antirétroviral. Le défi est d’envergure car la persistance du virus dans
l’organisme est la résultante de phénomènes complexes qui associent la latence
du VIH intégré sous forme de réservoir, la persistance d’une réplication à bas
bruit entretenue ou causée par une activation immunitaire persistante malgré la
suppression de la réplication sous traitement antirétroviral. La recherche
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font-family:"Times New Roman","serif";}
LES MARDIS DE L'ACADEMIE DE MEDECINE
Mardi 11 juin 2013, 14h30
Conférence invitée
Peut-on réformer les études de médecine par Dominique PERROTIN (Président de la Conférence des
doyens des facultés de médecine)
Séance dédiée au VIH
(Organisateur :
François BRICAIRE)
Introduction par François BRICAIRE
Communications
Infection par le VIH : cas particulier des
Asymptomatiques à Long Terme (ALT) par
Jade GHOSN (Unité Fonctionnelle de Thérapeutique en Immuno-Infectiologie,
Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, CHU Hôtel Dieu, e-mail :
jade.ghosn@htd.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Après une
phase de latence clinique d’environ 8 à 9 ans en moyenne, l’infection par le
VIH évolue, en histoire naturelle, vers l’apparition de maladies opportunistes
graves puis de la mort du fait de la destruction progressive du système
immunitaire. Il existe cependant deux groupes de patients infectés par le VIH
et chez lesquels l’évolution naturelle de la maladie, c’est-à-dire en l’absence
de tout traitement, est particulière : les Asymptomatiques à Long Terme
d’une part, et les Contrôleurs Spontanés du VIH d’autre part. Nous nous
intéresserons ici aux Asymptomatiques à Long Terme (ALT), qui représentent
5 % des personnes vivant avec le VIH. Il s’agit d’un groupe de patients
caractérisé par la persistance d’un état clinique asymptomatique associé à un
statut immunitaire normal pendant plus de 8 ans, en l’absence de tout
traitement et indépendamment du niveau de la charge virale plasmatique. Plusieurs
particularités ont été identifiées chez ces sujets. Ils sont caractérisés par
un état génétique particulier incluant certains allèles HLA (notamment B27 et
B57) et par un polymorphisme au niveau des corécepteurs cellulaires du VIH. Les
sujets ALT sont capables de développer des réponses T et NK intenses. Le
développement d’anticorps neutralisants anti-VIH n’est pas plus important
quantitativement que chez les patients « classiques » infectés par le
VIH, mais cette réponse anticorps neutralisante est caractérisée
qualitativement par une production plus importante d’IgG2 et d’anticorps à
large spectre. Une forte activité des lymphocytes T CD8 spécifiques
anti-VIH-Gag a également été démontrée chez ces sujets. Ces caractéristiques
génétiques et immunologiques seraient à l’origine d’une protection des cellules
lymphocytaires T centrales mémoire contre l’infection par le VIH. Cette
protection limiterait la constitution du réservoir cellulaire du VIH, ce
réservoir étant aujourd’hui le principal obstacle à l’éradication virale. La
poursuite de travaux visant à améliorer la compréhension de la nature et de la
distribution des réservoirs viraux au sein des différentes catégories de
cellules immunitaires, ainsi que des mécanismes immunogénétiques contribuant au
contrôle de ces réservoirs viraux chez ces sujets ALT sont d’importance majeure
pour la définition de futures stratégies thérapeutiques ou vaccinales.
Un dépistage
élargi et une prise en charge thérapeutique précoce par Roland TUBIANA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière, e-mail :
roland.tubiana@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
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Vers l’éradication du virus VIH ? par Christine KATLAMA (Maladies infectieuses et
tropicales, GH Pitié-Salpêtrière - Université Pierre et Marie Curie, Unité
INSERM U943, e-mail :
christine.katlama@psl.aphp.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
)
Si les traitements antirétroviraux ont en une
quinzaine d’années révolutionné le pronostic de l’infection VIH, la nécessité
de les maintenir toute la vie, les comorbidités associées, les effets
secondaires à long terme, le coût de ces traitements encore inaccessibles à
tous ont conduit la communauté scientifique à reposer la question de
l’éradication du VIH ou tout au moins sa rémission sans traitement
antirétroviral. Le défi est d’envergure car la persistance du virus dans
l’organisme est la résultante de phénomènes complexes qui associent la latence
du VIH intégré sous forme de réservoir, la persistance d’une réplication à bas
bruit entretenue ou causée par une activation immunitaire persistante malgré la
suppression de la réplication sous traitement antirétroviral. La recherche
implique une meilleure connaissance des mécanismes fondamentaux qui régissent
cette latence virale, les liens entre système immunitaire de l’hôte et le VIH.
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