| 23 Octobre 2013
  Comme  pour la précédente expertise collective de l’Afsset, publiée en 2009,  l’Académie tient à souligner cette fois encore la qualité globale du  rapport 2013 et l’effort considérable d’analyse de la littérature scientifique qui en font un document de référence. L’Académie  constate que sont validées les conclusions du rapport scientifique 2009  de l’Afsset et confirmés les avis qu'elle a rendus à trois reprises sur ce sujet. Qu’il  s’agisse des effets non cancérogènes sur le système nerveux central ou  en dehors de lui, ou des effets cancérogènes en général, les quelque  2600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en  évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou  d’une autre pathologie organique dû à la téléphonie mobile ou au Wifi. L’Académie  craint cependant que l'ambiguïté des conclusions du rapport, mettant en  évidence l'innocuité des radiofréquences tout en recommandant une  réduction des expositions,  n'inquiète inutilement les utilisateurs de téléphones portables, en  particulier les personnes qui en font un usage important par obligation  professionnelle. L’Académie  considère que conseiller de limiter les expositions sur des bases  scientifiquement contestables revient à en abaisser de facto les normes. Alors  que les experts ne le recommandent nulle part dans leur rapport, c'est  la direction de l'Anses qui, comme cela s'était déjà produit en 2009, a  décidé de ne communiquer que sur une nécessaire diminution des  expositions, sans justification scientifique.
L’Académie  nationale de médecine a pris connaissance du rapport d’expertise de  l’Anses rendu public le 15 octobre 2013, « Radiofréquences et santé.  Mise à jour de l’expertise ».









