altLe Croissant-Rouge arabe syrien, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) sont profondément choqués par l’attaque meurtrière perpétrée hier soir contre un entrepôt du Croissant-Rouge et un convoi d’aide humanitaire à Orem AlKubra (Grand Orem), à DamasCampagne.


Une vingtaine de civils ainsi qu’un membre du personnel du Croissant-Rouge arabe syrien ont été tués alors qu’ils déchargeaient les camions du convoi. Les secours vitaux ont été en grande partie détruits, et des milliers de civils se retrouvent ainsi privés de l’aide alimentaire et médicale dont ils avaient cruellement besoin.


« Nous sommes profondément attristés par le décès de toutes ces personnes, parmi lesquelles l’un de nos collègues et amis, Omar Barakat, directeur de notre antenne locale. Engagé et courageux, il travaillait sans relâche à atténuer les souffrances du peuple syrien. Il est inadmissible que nos employés et nos volontaires continuent de risquer ainsi leur vie à cause des combats ininterrompus », a déclaré le président du CroissantRouge arabe syrien, le Dr Abdulrahman Attar.


« D’après les éléments d’information dont nous disposons, l’attaque d’hier constitue une violation flagrante du droit international humanitaire. C’est totalement inacceptable. Le non-respect de l’obligation de protéger les travailleurs et les structures humanitaires pourrait sérieusement remettre en question les opérations humanitaires en cours à travers le pays, ce qui priverait des millions de personnes des secours essentiels dont elles ont besoin pour survivre », a déclaré le président du CICR, Peter Maurer.


« Aujourd’hui, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont en deuil. En signe de solidarité avec le Croissant-Rouge arabe syrien, nous appelons la communauté internationale à faire le nécessaire pour assurer la protection des travailleurs humanitaires et des volontaires qui œuvrent à leurs côtés. Nous ne sommes pas parties au conflit », a insisté le président de la Fédération internationale, Tadateru Konoé.


Actuellement, la Syrie est l’un des pays en guerre où les travailleurs humanitaires sont le plus exposés au danger. Au cours des six dernières années, 54 employés et volontaires du CroissantRouge arabe syrien ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission.


Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge demande à nouveau à toutes les parties au conflit d’appliquer les règles du droit international humanitaire, notamment celles relatives à la protection des travailleurs humanitaires.


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