altLES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ENQUÊTE

Dans le cadre de la 48ème édition du salon « Rééduca » qui se déroulera en octobre 2012 à Paris, Reed Expositions a mandaté Ipsos pour réaliser une enquête par téléphone les 22 et 23 juin 2012. Cette enquête a été menée auprès de 1 009 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, région et catégorie d’agglomération).

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Il ressort de cette enquête que pour prendre soin de leur bien-être, les Français s’accordent surtout des moments de calme et de repos ou pratiquent une activité physique ou sportive.

Pour se faire faire un massage dans un but de bien-être et de relaxation, un tiers des Français privilégie désormais en priorité les spas ou centres de thalassothérapie, lieux qui ont su s’imposer comme des acteurs incontournables des massages de bien-être. Cependant, dans un contexte où l’économie est en berne, le budget que les Français seraient prêt à y consacrer en moyenne chaque année est en recul.

Les masseurs-kinésithérapeutes bénéficient d’une excellente « cote d’amour » auprès des Français, une très large majorité d’entre eux affirmant avoir une bonne image de ces professionnels de santé, un tiers en ayant même une « très » bonne image. Pour autant, pour se faire faire un massage dans un but de bien-être et de relaxation, moins d’un Français sur deux irait voir un masseurkinésithérapeute.

Ce manque de sollicitation des masseurs-kinésithérapeutes pour des massages de bien-être s’explique par la (mauvaise) habitude des Français de les consulter quasi-uniquement sur prescription médicale (et non de leur propre initiative) et ne vient pas remettre en cause cette profession. Ces derniers plébiscitent d’ailleurs le relationnel des masseurs-kinésithérapeutes (amabilité, accueil de la clientèle) mais sont moins enthousiastes concernant l’agrément des locaux.

Les masseurs-kinésithérapeutes, professionnels reconnus et appréciés du grand public, ont tout à gagner à faire davantage connaitre leur aptitude à pouvoir être consultés hors prescription médicale pour prodiguer des massages de bien-être. Néanmoins, pour faire face à la concurrence accrue des spas ou centres de thalassothérapie qui ont su tirer leur épingle du jeu en misant sur des ambiances chaleureuses / cocooning, la profession devra peut-être davantage miser sur la convivialité de ses locaux.

A. Pour prendre soin de leur bien-être, les Français plébiscitent des moments de calme et de repos ou la pratique d’une activité physique ou sportive.

Les moments de repos et/ou la pratique d’une activité physique, le duo gagnant pour prendre soin de soi. En effet, pour prendre soin de leur bien-être, les Français s’accordent surtout des moments de calme et de repos (47%) ou pratiquent une activité physique ou sportive (45%). Dans le détail, la pratique d’une activité physique est davantage répandue chez les hommes (52%) et les plus jeunes (15-24 ans, 58%) tandis que les femmes (52%) et les plus séniors (50 ans et plus, 51%) sont plus nombreux à privilégier des moments de calme et de repos.

29% des Français privilégient ensuite la pratique d’une activité de loisirs (musique, cinéma, etc.) tandis que les activités de soin ou de relaxation sont plébiscitées dans de moindres mesures.

Lorsqu’ils veulent prendre soin d’eux, seuls 7% des Français ont recours à un soin beauté (soin du visage, manucure, etc.), 5% se font masser (massage bien-être, confort, etc.) et 4% pratiquent une activité de relaxation (yoga, méditation, etc.).

B. Pour se faire faire un massage dans un but de bien-être, un tiers des Français privilégie désormais un spa ou un centre de thalassothérapie mais, dans un contexte de crise, le budget qu’ils seraient prêt à y consacrer est en recul.

Le spa ou centre de thalassothérapie, le lieu plébiscité en matière de massage bien-être. En effet, un tiers des Français (36%, + 1 point par rapport à la précédente enquête réalisée en 2008) privilégie en priorité un spa ou un centre de thalassothérapie s’ils devaient se faire faire un massage dans un but de bien-être et de relaxation. Se rendre chez un masseur-kinésithérapeute arrive toujours en seconde position (22%), mais cet item est à présent largement devancé par le spa ou centre de thalassothérapie car il connaît une forte baisse depuis la dernière vague d’enquête (- 12 points). Les spas ou centres de thalassothérapie semblent avoir réussi à surfer sur la tendance « bien-être /cocooning » de ces dernières années et s’être imposés comme étant les acteurs incontournables des massages dans un but de bien-être et de relaxation au détriment des masseurskinésithérapeutes, avec qui ils faisaient jeu égal en 2008. Dans le détail, les spas ou centres de thalassothérapie séduisent davantage les femmes, les personnes d’âge moyen (25 à 49 ans) ou aisées tandis les masseurs-kinésithérapeute attirent plus les hommes, les jeunes (15-24 ans) et les personnes modestes.

Les autres lieux où peuvent être prodigués des massages de bien-être et de relaxation sont cités dans de moindres mesures, mais enregistrent tous une progression, qu’il s’agisse des ostéopathes diplômés (17%, + 4 points), des esthéticiennes (16%, + 6 points), d’un centre dédié au massage (13%, + 3 points) ou d’un club de remise en forme (6%, + 1 point).

A l’heure où l’économie est en berne et le pouvoir d’achat devient une préoccupation primordiale, le budget consacré aux massages de bien-être dans un cabinet de masseur-kinésithérapeute est en recul. Une très large majorité des Français qui iraient voir un masseur-kinésithérapeute (76%) serait prêt à consacrer moins de 200 euros en moyenne chaque année, score bien supérieur à celui obtenu lors de l’enquête menée en 2008 (61%). En toute logique, ce score est d’autant plus prégnant auprès des Français les plus jeunes (15-24 ans) et les plus modestes (revenus net mensuel du foyer inférieur 2 000 €). Les personnes disposées à consacrer à cette activité un budget supérieur à 200€ ne sont plus que 22%, contre 37% en 2008.

C. Une très large majorité des Français affirme avoir une bonne image des masseurs-kinésithérapeutes...mais ils sont peu nombreux à envisager de les consulter pour des massages de bien-être.

Les masseurs-kinésithérapeutes bénéficient d’une excellente « cote d’amour ». Une très large majorité des Français affirme avoir une bonne image de ces professionnels de santé (86%), un tiers en ayant même une très bonne image (34%). Dans le détail, ce sont les femmes (38%) et les 15-24 ans (38%) qui sont les plus conquis par cette profession.

Pour autant, ces professionnels ne sont pas aussi largement plébiscités dans le cadre de massage de bien-être. En effet, moins d’un Français sur deux irait voir un masseur-kinésithérapeute pour se faire prodiguer ce type de massage (44%), sans évolution depuis 2008. Notons que cette tendance s’inverse chez les plus jeunes (15-24 ans) et les Français ayant une très bonne image de ces professionnels qui sont plus d’un sur deux à envisager d’aller les consulter pour ce type de massage (respectivement 57% et 57%).

D. Ce manque de sollicitation des masseurs-kinésithérapeutes pour des massages de bien-être s’explique par des consultations réalisées quasi-exclusivement sur prescription médicale et non par une remise en cause de la profession, plébiscitée pour son relationnel.

Le manque de sollicitation des masseurs-kinésithérapeutes dans le cadre de massage de bien-être s’explique par la (mauvaise) habitude des Français de les consulter quasi-uniquement sur prescription médicale et non de leur propre initiative. Plus d’un Français sur trois déclare avoir fréquenté un cabinet de kinésithérapeute au cours des deux dernières années (38%), score en hausse depuis la dernière vague d’enquête réalisée en 2005 (31%). Notons que les femmes (41%) et les séniors (50 ans et plus, 45%) fréquentent davantage ces professionnels. Or, la quasi-totalité des Français ayant fréquenté récemment un cabinet l’ont effectué sur prescription médicale d’un médecin (86%) et non de leur propre initiative (8% pour leur bien être, 5% dans le cadre de leur pratique sportive). Loin d’être une remise en cause des masseurs-kinésithérapeutes, la clientèle de ces professionnels associe spontanément consultation à prescription médicale et ne pense donc pas à consulter ces professionnels pour des massages dans un but de bien-être.

Le cabinet de kinésithérapeute, un lieu plébiscité pour le relationnel avec le professionnel de santé mais qui manque de convivialité. Les Français ayant fréquenté récemment un kinésithérapeute plébiscitent en effet son relationnel (amabilité du kinésithérapeute, note de 8,8 / 10 ; accueil de la clientèle, note de 8,3 / 10). L’hygiène des locaux est aussi un point fort (note de 8,3 / 10) ainsi que dans de moindres mesures les moyens techniques mis en oeuvre (note de 7,9 / 10) et les résultats obtenus (note de 7,8 / 10). La durée de la séance (note de 7,6 / 10) et l’agrément des locaux (note de 7,4 / 10) se classent en fin de palmarès. Ce dernier item laisse apparaître en filigrane une éventuelle remise en question de la convivialité d’un cabinet de kinésithérapeute, ce qui explique peut-être que les spas et centres de thalassothérapie soient davantage privilégiés lorsque les Français souhaitent se faire pratiquer un massage de bien-être.

Lire le rapport : Les Francais et la pratique du massage Juin 2012 en pdf


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